3 million de salariés ont été touchés par le chômage temporaire et ont vu leur salaire baisser de 30%. Selon une étude publiée par Febelfin, le coronavirus met la moitié des jeunes en difficultés.
Les numéros verts d’urgence sociale mis en place au début de la crise ont été très sollicités. Selon la Fédération des Services Sociaux, qui coordonne le numéro vert bruxellois (0800 350243), le service a reçu plus de 1500 appels entre la fin mars et la mi-mai. 18% concernaient une demande d’aide alimentaire, 9% concernaient la situation financière de l’appelant et/ou l’endettement.
En Belgique, on estime aujourd’hui à 5% minimum la proportion de personnes en situation d’endettement problématique. Ce chiffre pourrait-il s’aggraver suite à la crise ? "Certainement", s’inquiète Caroline Jeanmart, Directrice de l’Observatoire du Crédit et de l’Endettement. "Mais nous n’avons pas assez de recul pour évaluer quantitativement cet impact. D’une part, certains ménages en équilibre budgétaire précaire avant la crise ont déjà basculé ou basculeront dans des situations problématiques. D’autre part, des ménages n’ayant pas de difficultés financières avant la crise risquent d’être en difficultés en raison d’une perte temporaire ou non de revenus."
Le service juridique a ainsi observé dès le début de la crise une augmentation des demandes de conseils en tous genres. Dans un premier temps, des questions relatives au droit passerelle, au chômage forcé ou encore aux mesures prises par les créanciers. " Ensuite, force est de constater qu’outre les personnes en difficulté financière, le service juridique est, également, contacté par des personnes qui, jusque-là, s’en sortaient mais commencent à connaître des problèmes de charges courantes (crédit à la consommation, loyer…) qu’elles ne parviennent plus à assumer en raison d’une diminution de leurs revenus."
Source : Rtbf.be
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